
Cessez d’être parfaite… et commencez à mincir avec plaisir
Vous avez tout essayé.
Les régimes stricts, les menus millimétrés, les journées sans écart, les semaines sans plaisir.
Et à chaque fois, le même schéma : vous tenez… jusqu’à ce que vous craquiez.
Pourquoi ? Parce que vous essayez d’être parfaite.
Parce qu’on vous a appris qu’il fallait tout contrôler pour réussir à perdre du poids.
Ne jamais faire d’erreur. Ne jamais sortir du cadre.
Et surtout : ne jamais écouter votre vraie envie.
Mais si, justement, c’était ça le problème ?
Et si vous pouviez perdre du poids sans vous battre contre vous-même ?
Dans cet article, je vais vous montrer pourquoi le perfectionnisme vous freine…
Et comment, en le laissant de côté, vous pouvez enfin retrouver la joie — et un corps qui vous fait du bien.
Cet article fait partie de l’événement “Je choisis la joie, même quand c’est imparfait” organisé par Ana, du site Origami Mama. Elle aide les mamans à retrouver leur voix et leur voie, et à vivre une vie qui leur ressemble. J’aime beaucoup son site, et je pense que cet article sur la morning routine pourrait vraiment vous intéresser !
1. Pourquoi la perfection est-elle un concept qui ne fonctionne pas ?
Tout simplement parce que la perfection n’existe pas.
Dès qu’on veut perdre du poids, on se fixe des objectifs très hauts.
Manger parfaitement. Ne jamais dévier. Être disciplinée à 100 %.
Et l’on se dit : « Cette fois, je fais tout bien. Aucun écart. Je tiens mon plan à la lettre. »
Mais ce genre de promesse ne laisse aucune place à la réalité de la vie.
Vous allez forcément avoir des journées chargées, des repas imprévus, des coups de fatigue, ou des envies de douceur.
Et c’est normal.
La vie n’est pas un tableau Excel. Elle déborde, elle bouge, elle surprend.
Le problème, ce n’est pas de sortir du cadre.
Le vrai problème, c’est de croire que sortir du cadre = échec.
Quand on vise la perfection, le moindre « écart » devient une faute, et on finit par tout lâcher :
« Puisque j’ai mangé un biscuit, autant continuer. »
« J’ai loupé une séance, je suis nulle. »
« Je recommencerai lundi… »
Vous voyez le cercle ?
On part avec une pression énorme, on tient un temps… et puis on abandonne.
Vouloir être parfaite, c’est :
- Se stresser dès qu’on sort du cadre
- Se juger constamment
- Se couper du plaisir et de l’écoute de soi
- Et souvent abandonner dès la première faute
Et c’est exactement ce qui alimente le cercle yo-yo : tout ou rien, blanc ou noir, je réussis ou j’échoue.
Mais votre corps, lui, a besoin de régularité, pas de rigidité.
La perfection crée l’épuisement, pas la réussite.
2. Ce qui fonctionne vraiment, c’est la constance imparfaite
Contrairement à ce que les régimes traditionnels essaient de vous faire croire, ce n’est pas la perfection qui fait maigrir.
Ce qui fait la vraie différence, ce sont les petits gestes répétés dans le temps, même s’ils sont parfois imparfaits.
La règle des 80/20
Je vous parle souvent de la règle 80/20 : Si 80 % de vos apports caloriques sont équilibrés et nourrissants, vous pouvez vous permettre 20 % de flexibilité sans mettre en péril votre progression.
Il vaut mieux manger bien, mais pas parfaitement toute l’année, que de suivre un plan ultra strict pendant 3 semaines avant d’abandonner, parce que cela vous autorise de la liberté, sans tomber dans les excès.
Cela diminue la frustration, donc les craquages.
Et surtout, cela vous permet de tenir dans la durée.
N’oubliez jamais que votre corps s’adapte à la répétition, pas à l’exception !
Votre métabolisme ne réagit pas à un repas, il réagit à votre mode de vie global.
Une part de gâteau de temps en temps ne vous fera pas grossir.
De la même façon, une salade de temps en temps ne suffit pas à vous faire perdre du poids.
Ce qui compte, c’est la tendance générale : ce que vous mangez sur plusieurs jours, plusieurs semaines, voir plusieurs mois.
Autrement dit, ce n’est pas ce que vous faites une fois qui change votre corps, c’est ce que vous répétez régulièrement.
L’activité physique
Prenons un autre exemple, l’activité physique.
Vous n’avez pas besoin de faire 2 h de sport 5 fois par semaine pour commencer à voir des effets.
Des études montrent que marcher 20 à 30 minutes par jour, ou faire quelques exercices doux (renforcement, mobilité, étirements) améliore déjà le métabolisme, la digestion, le moral et la régulation de l’appétit.
Ici, une fois de plus, ce qui compte, c’est la régularité, pas l’intensité.
Et surtout que cela s’intègre dans votre vraie vie, pas dans un idéal temporaire.
3. Choisissez la joie, même dans l’imperfection
Quand on veut perdre du poids, on pense souvent qu’il faut se priver, se contrôler, se surveiller.
Comme si la joie et le plaisir n’étaient pas compatibles avec la réussite.
Et pourtant… c’est exactement l’inverse.
Une perte de poids durable ne vient pas d’un combat contre soi, mais d’une relation plus douce, plus consciente et plus joyeuse avec son corps et son assiette.
Vous avez le droit de vous faire plaisir.
Le droit de rire, de savourer, de partager, même si vous n’avez pas « coché toutes les cases » cette semaine.
En réalité, ce sont ces moments de plaisir assumé qui vous donnent l’énergie de continuer.
Les études en psychologie comportementale montrent que plus on cherche à supprimer les aliments plaisir, plus on développe
- des envies obsédantes
- des compulsions
- un sentiment de honte ou d’échec
À l’inverse, manger avec plaisir et conscience aide à réguler naturellement les quantités, à écouter ses vrais signaux de faim, et à maintenir de bonnes habitudes sur le long terme.
Quand vous vous autorisez à vivre, à ressentir, à profiter, vous sortez du mode « contrôle ».
Cela ne veut pas dire tout faire au hasard, mais d’avancer avec structure ET souplesse.
Et surtout, cela veut dire de ne plus attendre d’être parfaite pour vivre pleinement.
4. Trouvez la joie dans le chemin, pas juste dans le résultat
Trop souvent, on se dit : « Je serai fière quand j’aurai perdu 10 kilos. »
« Je serai bien dans mon corps quand je rentrerai dans cette taille. »
« Je serai heureuse quand la balance affichera ce chiffre-là. »
Et en attendant, on retient notre souffle, on se restreint et on s’interdit de se sentir bien maintenant.
Alors qu’au contraire, nous devons arrêter de repousser notre joie à plus tard !
Oui, perdre du poids prend du temps.
Mais vous n’avez pas besoin d’attendre le résultat final pour :
- vous sentir plus légère après un bon repas nourrissant
- vous réveiller avec un peu plus d’énergie
- marcher un peu plus loin qu’hier
- remarquer que vos fringales diminuent
- avoir envie de prendre soin de vous
Quand vous mettez de la joie dans le processus, quand vous vous autorisez à être fière dès maintenant, vous créez un cercle vertueux.
Vous mangez mieux parce que vous vous respectez
Vous bougez plus parce que vous en avez envie
Vous dormez mieux, vous digérez mieux, vous avez plus d’énergie
Et tout ça vous pousse naturellement à continuer — sans forcing, sans pression, et sans torture.
Le vrai objectif, ce n’est pas juste de perdre 10 kg, c’est retrouver confiance, vous sentir mieux dans votre corps, vous libérer du contrôle permanent, et vous reconnecter à vous-même.
Et ça, vous pouvez déjà commencer à le vivre, dès aujourd’hui, sans attendre un chiffre sur la balance.
5. La place de la joie dans la perte de poids
On associe souvent la perte de poids à des efforts stricts, des règles à suivre à la lettre, et beaucoup de renoncements.
Comme si avancer ne pouvait se faire que dans la douleur.
Mais il est grand temps de changer de perspective !
La joie calme le stress… et le stress fait grossir
Le stress chronique augmente le taux de cortisol, une hormone qui
- ralentit la digestion
- favorise le stockage de graisse abdominale
- dérègle les signaux de faim et de satiété
- augmente les envies de sucre et d’aliments réconfortants
Donc plus vous êtes tendue, plus votre corps entre en mode survie.
Et c’est là que la joie a un vrai rôle physiologique.
Un moment agréable, un repas partagé sans tension, une activité que vous aimez… tout cela apaise votre système nerveux.
Et quand votre corps se sent en sécurité, il lâche prise plus facilement — y compris sur les réserves inutiles.
La joie permet de tenir sur le long terme
La perte de poids durable est un marathon, pas un sprint.
Et personne ne peut courir un marathon en se fouettant à chaque pas.
C’est la joie du chemin — celle de vous sentir fière, de mieux digérer, de mieux dormir, de retrouver de l’énergie — qui vous donne envie de continuer.
Quand vous associez la perte de poids à quelque chose de positif, vous sortez du schéma « je fais des efforts → je craque → je culpabilise » et vous entrez dans le cercle beaucoup plus sain « je me sens bien → je prends soin de moi → je progresse. »
Que faut-il retenir de l’article « Cessez d’être parfaite… et commencez à mincir avec plaisir » ?
En conclusion, retenez que la vraie transformation commence quand vous lâchez la perfection.
Vous n’avez pas besoin d’être parfaite pour perdre du poids.
Vous n’avez pas besoin de tout faire « comme il faut » pour avancer.
Ce dont vous avez besoin, c’est de douceur, de constance et de confiance, et, bien sûr, de la joie.
Mincir avec plaisir, ce n’est pas un slogan — c’est un choix.
Donc arrêtez de croire que vous devez être parfaite pour réussir.
Parce que personne ne l’est. Et surtout pas celles qui réussissent.
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